222 pages
Sous l’aile du Concombre de Henri Girard
Le livre
Hubert quadragénaire fringant, hypocondriaque et autodidacte complexé, est ce que l’on appelle un vieux garçon qui a réussi sa vie professionnelle. Il a du succès auprès de la gent féminine, mais lui et l’amour, ça fait deux. L’exemple de ses parents ne lui a pas donné envie de se lancer dans l’aventure. Pourtant il les aime, mais comme il lui est difficile de dire ces quelques mots : « je t’aime ». Comme il faut se sentir en confiance avant que ces mots franchissent le seuil de nos lèvres.
À quoi peut bien servir un Concombre dans ces cas-là ? Sous ses airs débonnaires, le Concombre, alias Joseph, veille sur tout ce petit monde et l’aide à y voir plus clair, et de quelle façon !
Henri Girard a signé un roman chaleureux, cocasse et quasi romantique, les situations dans lesquelles il met ses personnages sont incongrues, très touchantes et, parfois, à se tordre de rire. Cet ouvrage est un bijou de tendresse et d’humour : une vraie et belle célébration de l’Amour avec un grand A.
Les 3 plus
- De l’émotion
- De l’humour
- De l’amour
Interview
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
Je voulais écrire un roman qui allie poésie, humour et tendresse ; jouer avec les mots pour parler des petits ou grands maux du quotidien et de l’amour supposé impossible. Je souhaitais mettre en scène des allers et retours entre l’enfance perdue et le présent déjà trop avancé.
Et puis, cacher sous ces mots, sous leur légèreté apparente, une histoire plus profonde qu’elle n’en a l’air, plus tendre qu’on ne le pense, qui puisse toucher, émouvoir le lecteur tout en le divertissant.
Enfin, en toute modestie, faire un clin d’œil à quelques-uns de mes auteurs favoris : René Fallet, Marcel Aymé, Gabriel Chevallier… voire Frédéric Dard.
Comment vous en est venue l’idée ?
En lisant Sur la scène comme au ciel de Jean Rouaud, je suis tombé sur cette phrase :
« … Mais j’ai marmonné, c’est-à-dire que je me suis entendu marmonner : mes vieux chéris… », que j’ai placée en exergue de mon roman.
L’auteur y parle de ses parents et de tout ce qu’il aurait aimé vivre et partager avec eux. Cette phrase m’a ému aux larmes.
Ce fut un déclic. Moi aussi j’évoquerai mes parents, mes proches, mes espoirs et déboires, mes joies, mes emportements, mes bêtises, mes amours. Je n’emprunterai guère à la réalité – je suis trop pudique pour cela –, mais je la dissimulerai sous le romanesque et la cocasserie, en ravaudant ma vie comme j’aurais aimé qu’elle fût, avec une certaine (et fausse ?) désinvolture et distanciation. Et une belle fin.
« Lire aux éclats »
Si vous aussi avez du mal à allumer votre télé… Si la sinistrose ambiante vous pèse et vous ankylose ; que vous n’en pouvez plus de vous offusquer… Alors, c’est le moment de lire Sous l’aile du concombre. Ce roman devrait être déclaré d’utilité publique tant il fait du bien. J’en aime l’écriture, la tendresse qui s’en dégage mais aussi les personnages. J’aime l’humour et l’émotion que l’on découvre à chaque page de ce texte. J’adore aussi les descriptions de la Normandie, moi qui suis normande. Je les ai reconnus ces personnages qui pourraient faire partie de ma famille… De la vôtre aussi d’ailleurs, qui n’êtes peut-être pas normands ! Et ça, c’est très fort !
Enfin, j’ai ri aux éclats, à en attraper des crampes !
Merci Monsieur Girard pour tout cela !
Voilà qui fait plaisir !