Les Maîtres de Beauté – Tome III de Les Arcs de Lumière – de Dan Geaurain-Gaël
336 pages
eBook : 9,99€
4e de couverture
Douce, la fille de Giselbert, crée des fresques et vit une union fusionnelle avec Samuel. Ses fils tailleurs de pierre et artisans-verriers rejoignent les bâtisseurs de cathédrales. Leur compagnonnage les mènera des chantiers de Bourgogne à ceux de Chartres. Mais certains ressentent l’appel de la chevalerie templière et s’aventurent en Terre sainte, où ils connaîtront les affres des croisades.
D’autres encore, se vouent dans l’insouciance à la poésie du « fin’amor » à la Cour de la reine Aliénor. C’est là que naissent de folles passions inavouées où le coeur des preux se consume pour d’inaccessibles souveraines.
Au-delà de ces tumultes, l’amour de Margaux-la-Belle, à jamais enchâssée dans la pierre sculptée par Giselbert, continue de protéger les siens et les accompagne de sa magie.
Les plus du roman
- Un roman qui relate la vie au Moyen-Âge
- Le lecteur s’instruit tout en suivant les péripéties de ses héros
- Un voyage à travers l’Italie, l’Orient et la vie des artistes.
Interview
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
J’ai dédié le dernier ouvrage de cette trilogie aux « dames de ce temps ».
A travers les événements du monde médiéval, j’ai voulu retracer des parcours de femmes. C’est pourquoi j’ai divisé en trois parties le troisième tome des Maîtres de Beauté : les amoureuses, les mères, les reines. Un fil initiatique les relie, qu’elles soient artistes ou souveraines. Tradition, transmission pérennité : la femme est présente dans tous les actes de l’existence, elle soutient, oriente, préside à l’éclosion de la vie, perpétue la connaissance, en assurant l’épanouissement de l’œuvre commune.
C’est ce à quoi j’ai songé en mettant en chantier ce troisième volume des Arcs de Lumière.
Les femmes du moyen-âge sont issues de l’ombre. Inspiratrices de l’amour courtois célébré par poètes et chevaliers, les voici reconnues comme acteurs à part entière d’une société dépeuplée par l’aventure des croisades. La vie continue pourtant et cette continuité est assurée par les femmes. Au cœur d’une société désertée par ses hommes, il faut protéger les terres et la famille, gérer le quotidien, construire et réparer, assurer le commerce et défendre le pays, au besoin, les armes à la main. En Orient règne à présent la reine Mélisende de Jérusalem, tandis qu’Aliénor, la duchesse d’Aquitaine, prend la mesure de son pouvoir en Occident, régnant d’abord sur la France, ensuite sur l’Angleterre.
Des trobairitz, femmes-troubadours, émergent peu à peu. On s’en rend compte en découvrant les œuvres, parfois cachées sous un nom d’homme, frère ou époux… de ces poétesses méconnues. La femme occultée, estompée ou bien souvent gommée de notre Histoire occidentale, a pourtant été très présente. C’est elle que j’ai voulu glorifier à travers les personnages de Douce, d’Aude et d’Aliette, de Roxane…de Theulane et de Margaux-la-Belle.
Dans mon premier récit, se développent conjointement l’art roman et l’adolescent Giselbert. Le second évoque leur épanouissement, en parlant de la recherche de soi, de l’amour et du compagnonnage. Dans le troisième ouvrage, les personnages atteignent leur maturité et président à l’avènement de l’architecture gothique. Le fil de la vie les entraîne autant sur les chemins d’Orient que sur les voies d’un développement intérieur qui trouve son aboutissement au cœur des labyrinthes de Lucques et de Chartres. C’est ainsi qu’au terme d’un long voyage, la vie meurt et renaît.
Comment vous est venue l’idée ?
C’est au cours d’un voyage à Chartres que l’idée m’est née, de tisser la vie de mes personnages comme s’ils suivaient les détours d’un labyrinthe. Une fois lancés dans le tourbillon de l’existence, ils s’obstinaient à progresser sur le chemin de la vie. Comme s’il s’agissait de relever un défi lancé à l’inexistence, ils continuaient de croître, d’évoluer, et de créer eux-mêmes, à la fois but et moyen de parvenir à leur propre réalisation. Je devins leur chantre. Il me suffit juste de m’émerveiller pour décrypter leurs pas sur le dallage des labyrinthes, dans l’élaboration de leur propre destinée. .
Les chemins mystérieux à la recherche des grandes lumières spirituelles, se sont aujourd’hui mués en étapes d’évolution personnelle, où les vertus chevaleresques ont valeur de symboles. L’aboutissement d’un tel cheminement correspond à l’accomplissement d’une vie. Il ne suffit pas de traverser l’espace, encore faut-il accepter de franchir le temps, puis de s’en affranchir avant le dernier pas. Car le but est de se trouver, c’est en cela que le voyage est initiatique.
Enfin, rien ne finit jamais. Des temps passés, nous héritons d’un indéniable patrimoine, de principes, de vertus, de savoirs et de sentiments. Ce sont nos racines. Il est toujours bon de se rafraîchir la mémoire, « Onc l’amour ne meurt »… la chanson de Nicolas demeure à travers les temps. Elle célèbre l’immuabilité de ce qui nous relie les uns aux autres : le souffle de la vie.
On en parle dans les médias
Bientôt
Le club du roman historique mentionne Les Maîtres de Beauté de Dan Beaurain-Gaël (29/9/19)
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