
L’Histoire en S’AMUsant de Jean-José Boutaric
436 pages, 22,50 €

4e de couverture
Un livre d’histoire qui se lit comme un roman Quel est le point commun entre Henri IV, Cléopâtre, Charles VIII, Socrate, l’impératrice Sissi…en passant par Lincoln ? Tous sont morts d’une façon brutale. Et si le Samu avait existé à cette époque ? Le lecteur parcourt les pages du temps, sans souci de la chronologie, pour le seul plaisir de suivre une sympathique et attachante équipe médicale et de s’instruire. Les « grands personnages » de l’Histoire se succèdent avec leur force, leur pouvoir et leur vulnérabilité tandis que leurs assassins tapis dans l’ombre guettent le moment de frapper. Les victimes auréolées de leur prestige ne se doutent de rien ou au contraire ont la prémonition de leur fin proche… Avec cet ouvrage l’Histoire se met à la portée de tous, vit au rythme palpitant des événements, dévoile ses secrets et reste en mémoire. Vous allez aimer l’HistoireInterview
Qu’est-ce qui vous pousse à écrire ? Le plaisir de malaxer la pâte à pain Pourquoi avoir écrit ce livre ? Parce que l’idée m’en est venue spontanément Comment vous en est venue l’idée ? L’histoire est un peu longuette. Je voulais me perfectionner en cardiologie et préparer le CES ad hoc. Etant anesthésiste réanimateur, j’obtins des vacations hospitalières de cardiologie au cours desquelles je pratiquai des explorations fonctionnelles et appris par la même occasion à manier les premiers et volumineux appareils d’échocardiographie. Un jour, assis au côté d’un patient récemment opéré du cœur, je lisais son observation avant de procéder à l’ECG. J’écarquillai alors les yeux d’étonnement, sous le regard amusé de mon patient qui me dit : « tous les médecins réagissent comme vous, docteur ! ». Il s’agissait en effet d’un homme originaire d’Afrique du Nord que l’on avait trouvé inanimé dans les toilettes d’un bar de Pigalle, où il venait de recevoir un coup de couteau en pleine poitrine. Le motif de l’agression ne figurait pas dans l’observation, certes, et la discrétion médicale fit que je ne pouvais chercher à le connaître. Quoiqu’il en soit, le blessé fut transporté par le samu en chirurgie cardio vasculaire où l’on découvrit une « tamponnade », c’est à dire un volumineux épanchement sanguin compressif dans le péricarde. Mais la lame du couteau n’avait pas perforé de cavité cardiaque. Or, à la même époque, je venais de lire l’excellente biographie de l’Impératrice Elisabeth d’Autriche, écrite par Jean Des Cars. Les circonstances de l’assassinat de Sissi m’apparurent comme très comparables à celles de la victime de ce règlement de comptes à Pigalle. J’écrivis donc le texte ad hoc et peu après, exerçant la médecine générale, je le montrai à un patient et ami, journaliste historien, spécialisé dans « l’histoire insolite » du XIXe siècle : Robert Miquel, dit Romi. Il me conseilla d’écrire d’autres récits du même acabit et de les rassembler en un ouvrage dont il me conseilla le titre : « En s‘amusant avec l’histoire ». La première édition a été publiée, toujours sur ses conseils, aux éditions Massin. Ce ne fut ni le premier ni le dernier de mes ouvrages, mais c’est sans doute le plus original.On en parle











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