L’auteur
Prix Cesare Pavese, Prix Comar d’Or
Après une brillante carrière de professeur de médecine, Paul Zeitoun a été directeur de collection chez un grand éditeur.
Il a publié plusieurs romans à succès. La nuit du Jazz est son 4e roman. Il met aujourd’hui ses nombreux talents au service de l’apprenti romancier.
Il a reçu le Prix Cesare Pavese 2015 de la nouvelle et le Prix spécial du Comar d’or en 2017
Site de l’auteur
Questionnaire de Proust modifié
– Votre principal trait de caractère :
l’humour
– La qualité préférée chez un homme :
le respect de la parole donnée
– La qualité préférée chez une femme :
la gaîté
– Ce que vous appréciez le plus chez vos amis :
la simplicité
– Votre principal défaut :
l’imprévoyance
– Votre occupation préférée :
inventer des histoires qui auraient pu être vraies
– Votre rêve de bonheur :
avoir des envies
– Le plus grand malheur :
de perdre la mémoire de mon enfance
– Quel est l’homme dont vous auriez aimé être l’ami :
Épicure
– Quelle femme auriez-vous aimé avoir pour amie :
Fanny Ardant
– Le pays où vous auriez aimé vivre :
Le Québec
– Votre couleur préférée :
orange
– Votre fleur préférée :
cyclamen
– Votre animal préféré :
le chat
– Vos auteurs préférés en prose :
Milan Kundera, Jacques Lanzmann, Alexandre Dumas, etc.
– Vos poètes préférés :
Victor Hugo, Lamartine, La Fontaine.
– Vos auteurs de fiction préférés :
Azimov
– Vos héros de fiction préférés :
Tarzan
– Vos compositeurs préférés :
Gainsbourg, Nina Simone, Bach, Chopin
– Vos peintres favoris :
Renoir, Mondrian, Chagall
– Vos chanteurs (ou chanteuses) préférés :
Charles Trenet, Francis Cabrel, Jacques Brel, Louis Armstrong, Julos Beaucarne.
– Votre chanson préférée
Let my people go
– Vos acteurs ou films préférés :
Les tontons flingueurs, Stalingrad.
– Votre héros dans la vie réelle :
mon père
– Vos héroïnes dans la vie réelle :
Aucune
– Vos héros dans l’histoire :
Charles de Gaulle
– Vos héroïnes dans l’histoire :
Louise Labé, Olympe de Gouges,
– Qui auriez-vous aimé être ? :
Jupiter
– Votre boisson favorite :
Café-crème
– Votre plat favori :
poisson grillé
– Vos noms favoris :
donner
– Ce que vous détestez par-dessus tout :
la cannelle
– Les personnages historiques que vous méprisez le plus :
Napoléon
– La réforme que vous estimez le plus :
Édit de Nantes
– Le don de nature que vous aimeriez avoir :
violon
– Ce en quoi vous croyez :
l’instant
– Comment aimeriez vous mourir :
sans m’en rendre compte
– Etat présent de votre esprit :
calme
– Fautes qui vous inspirent le plus d’indulgence :
étourderie
– Votre devise :
Il y a mille façons de bien faire.
Ouvrages publiés par Anfortas
Nouvelle à lire
Si seulement l’horoscope avait menti !
Pour la première fois de son existence, Jean se trouvait désœuvré. Pas les vacances ni une pause avec les collègues autour de la machine à café à commenter la vie mondaine ou sentimentale d’un chef, pas non plus un échange de couloir, ni au bistrot avant de rentrer chez soi. Non, il était seul, dehors, dans la rue aux heures où tout le monde travaille, son manteau pour seule protection contre le petit vent froid de mars sous un ciel lourd et hostile, lui aussi. Encore heureux qu’il ne pleuve pas en cette fin d’après midi. Il a préféré partir tout de suite après l’entretien avec Patrick Vallin, le Directeur des Relations Humaines : fusion, remembrement des services, promesse d’une indemnité. Il était viré. Pas lui, bien sûr. De lui, rien à dire. Mais son poste supprimé, et lui, jeté avec l’eau du bain. Le DRH ne lui avait épargné aucun argument pour justifier la décision tout en l’encourageant à ne pas en être trop affecté : à seulement 42 ans, on peut se refaire une carrière. Mais Jean n’a pas écouté les arguments en faveur de la chance qu’on lui offrait sur un plateau avec cette occasion de repartir dans la vie. Le DRH avait débité son boniment sans la moindre expression de sincérité sur le visage, sans émotion dans la voix, avec l’œil d’un animal à sang froid. Jean chercha lequel pendant le discours qu’il n’écoutait plus. Il opta pour le crocodile dont les yeux affleurent la surface de la rivière quand il glisse vers la berge où les gnous se désaltèrent.
L’autre se tut enfin : Jean n’avait rien trouvé à répondre. Il posa quand même une question :
— Et le patron est au courant ?
— Bien sûr, vous savez bien que j’agis selon les directives de Charles.
Jean ne répondit rien et se dirigea vers la porte. Il ne pouvait chasser de son esprit la fête que le grand chef avait offerte au début de l’année à son personnel. Il le revoyait venir vers lui et Bénédicte son verre à la main pour dire à sa femme, les yeux brillants, toute l’estime qu’il éprouvait pour son mari. Flattée, elle eut ce soir-là pour lui d’intimes caresses dont il s’était jusque-là résigné à se passer.
Il a quitté la boîte tout de suite sans dire au revoir à ses collègues, pas même à Sylvie dont il appréciait la constante bonne humeur et l’élégance raffinée. Assistante de direction, elle connaissait tout ce qui se passait dans la boîte, écoutait toujours avec attention les propos des uns et des autres sans rien colporter. C’est à elle qu’il aurait voulu confier sa disgrâce dont elle devait être avertie car certains la disaient proche du directeur, Charles Meunier, ou même très intime.
Il n’avait même pas cherché à voir Georges quand il était passé prendre son pardessus. Georges, un collègue d’à peine la trentaine, qu’il avait formé à toutes les astuces de leur métier de comptable dans l’entreprise d’une quarantaine d’employés. Il soupçonnait maintenant Georges de lui avoir soutiré, derrière son air placide et ses grosses lunettes de myope, toutes les ficelles de la maison et le nom des personnes sur qui on pouvait compter. Il avait eu tort de se fier à l’attitude timide et effacée de son adjoint. Mais Jean était curieux de ses commentaires quand il reviendra vider ses tiroirs, quelques papiers, crayons, stylos, et le reste de son croissant du matin apporté tout chaud et oublié une fois de plus.
Avec son esprit en miettes, il ne savait pas quoi faire dans les rues qu’il ne reconnaissait pas à cette heure des ménagères et des livreurs. Pour une fois qu’il y avait jeté un œil dans le quotidien du matin, son horoscope avait présagé une journée sombre, le pire du mois pour les natifs du Capricorne, premier décan. Il avait haussé les épaules comme chaque fois et n’y avait plus repensé.
Où aller ? Il n’osait pas rentrer chez lui à seulement à quatre stations de métro. Que dire à leur fille au pair, occupée comme tout le monde à cette heure ? Il ne voyait rien d’autre à faire que marcher et rabâcher des idées lugubres sur son avenir. Après un moment d’hésitation, il appela sa femme, elle aussi occupée dans sa boutique. Il laissa un message :
— Bénédicte ? C’est moi. Je dois rester au bureau. Un dossier à boucler. Ne m’attends pas pour dîner, ça peut prendre du temps. Rien de grave, pas de soucis. Embrasse les garçons.
Il essayait de contrôler sa voix pour qu’elle ne trahisse pas sa désolation et raccrocha avant les sanglots qui lui montaient à la gorge. Une fois calmé, il convint qu’avec ce premier mensonge, il venait de mettre le doigt dans un engrenage qu’il n’était pas certain de maîtriser. Pour l’instant, il n’avait aucune idée de ce qu’il allait inventer pour lui cacher son chômage à Bénédicte. D’autant plus qu’il ne pouvait espérer d’elle aucun soutien. Pire, ce serait l’occasion d’une déprime qui la mènerait on se sait pas où, consultations et hôpitaux. Elle n’avait pas assez de cran pour serrer les coudes comme dans les romans et les films : elle le tirerait au fond de l’eau, le noierait dans son propre chagrin. En plus, elle chercherait chaque jour, jusqu’à l’obsession, à savoir pourquoi on l’avait viré ! Il lui faudrait trouver un motif et s’y tenir : fusion, expatriation de l’activité, achat de la boîte par un fonds de pensions américain. Il avait le choix, ces tragédies s’étalaient tous les jours dans les journaux. La dernière fois c’était simple, il était parti avec tout le personnel quand la boîte avait fait faillite. Mais là, on effaçait son poste, le premier, d’autres suivraient lui avait précisé le DRH en baissant le ton, comme pour lui offrir une confidence à titre de réconfort.
Désespéré, il mettait un pied devant l’autre sur le trottoir et avançait sans but, éperdu. Il se sentait oppressé depuis son message à sa femme face au tourbillon des craques qu’il allait devoir inventer, car il n’imaginait pas d’autre solution que de lui cacher son statut misérable. Un vertige le prit. Il s’appuya contre un mur : il n’allait quand même pas tomber dans la rue et se faire secourir, emmener à un hôpital ou je ne sais où. Il reprit doucement ses esprits et repensa aux années au cours desquelles il avait vécu la galère du chômage. Leur couple avait bien failli exploser avant que Bénédicte ne consente à solliciter le secours de son père. Et voilà que tout recommençait alors qu’ils avaient enfin fini de rembourser la banque et ses beaux-parents. Mais le pire, c’étaient à présent ses promesses à Bénédicte qu’il n’allait pas tenir, de voyages, de vacances tant attendues, au lieu de continuer à bricoler leur maison dans la moiteur de l’été. Après le terrassement, la pose des clôtures, ils s’étaient tous les deux attelés à la peinture des portes et volets. Les chambres n’avaient toujours pas été tapissées. Il projetait même de se faire un potager, de planter des arbres fruitiers, construire un enclos pour y mettre quelques poules, élever des lapins comme ses parents et leurs voisins. Il n’en avait pas encore parlé à sa femme. Ce programme ne se ferait sans doute jamais. Et ce n’est pas seulement ces projets qu’il devait abandonner. Il y avait en plus leurs problèmes sexuels. Deux garçons coup sur coup. Faire l’amour le stressait à présent : sa femme, acquise aux thèses écologiques, refusait les médications contraceptives et lui ne supportait pas les préservatifs. Il redoutait que Bénédicte ne se lasse d’un mari presque abstinent et au chômage. Une image lui revint du film « Une époque formidable » quand le clochard endormi sur un banc public se fait voler ses chaussures plus que fatiguées. C’était Gérard Jugnot.
Il marchait toujours sans but au milieu de gens tous pressés. Une idée obsédante le taraudait : pourquoi c’était lui qu’on virait en premier, avant Georges, engagé récemment. Bien sûr, la société s’allégeait d’un plus gros salaire, mais c’était une goutte d’eau dans son budget. Quelque chose clochait… Lui vint alors l’idée d’une connivence entre Georges et Patrick. Il se souvint qu’ils interrompaient souvent leur conversation quand il entrait dans le bureau. Ils prenaient alors tous les deux un air si naturel qu’il en était gêné pour eux. Il les avait vus aller déjeuner ensemble dans un bistrot pas loin plutôt qu’à la cafétéria. Dans son malheur, Jean ne pouvait que soupçonner Georges d’avoir été informé avant lui de son éviction de l’entreprise. Il décida de l’avoir au téléphone pour déceler dans sa voix une intonation ou un mot qui trahirait son hypocrisie. Il prit soin de supprimer l’affichage de son numéro avant d’appeler. Il n’obtint que la messagerie et raccrocha. C’est vrai qu’il était déjà 18 heures 20.
Il continua à déambuler dans la nuit qui tombait, tournant et retournant les hypothèses dans sa tête. Rien, vraiment rien n’expliquait la décision soudaine dont il était victime, lui seul. Les locutions doucereuses du DRH n’atténuaient pas son amertume, la complicité quasi certaine de Georges l’ulcérait, la déception de Bénédicte l’anéantissait s’il lui disait la vérité. Lâchement, il résolut de retarder le plus possible son retour à la maison.
Lorsqu’il arriva à sa voiture, il aperçut dans l’ombre au fond du parking, la silhouette de deux hommes enlacés. Ils ne s’embrassaient pas, ils se berçaient doucement comme dans un slow silencieux.
Discrètement, il s’installa au volant de sa voiture dont il ferma la porte sans bruit. Il scruta la forme composée par les deux hommes. Pas de doute, il reconnut la tignasse blonde de Patrick qui se détachait dans l’obscurité. Son cœur se mit à s’affoler dans sa poitrine et il fut pris de nausée quand il constata que c’était Georges qui collait à Patrick. Les bureaux avaient fermé : les deux amants se quittaient pour la nuit. Mû par un mouvement de colère, Jean s’apprêtait à marcher vers eux pour les traiter de tous les noms que lui inspiraient leur responsabilité de son éviction et l’écœurement motivé par son homophobie. Mais quelle preuve avait-il de leur culpabilité ? Espérait-il leur faire honte en les traitant de PD alors qu’on prônait partout tolérance et respect à l’égard des couples homosexuels ? Non, il ne pouvait rien faire. En se calmant un peu, il dut bien admettre n’avoir aucune preuve de leur collusion contre lui. Il prit le parti de ne pas crier son dégoût de les avoir vus enlacés et sa douleur d’avoir été licencié comme le dernier des malpropres. Non, il valait mieux prendre son temps et leur faire en plein jour sentir la menace de dévoiler leur complicité dans son affaire et peut-être découvrir quelque autre malversation beaucoup plus préjudiciable à l’entreprise. Qui sait si Patrick ne connaissait pas Georges avant qu’il soit recruté ?
Lorsque le couple se sépara enfin, Jean resta immobile dans son siège pendant que montait en lui la résolution de se défendre de la meilleure façon : en attaquant. Il commencerait dès demain puisqu’il lui restait à finir le mois avant de les débarrasser de sa personne. Maintenant qu’il avait une arme ignorée de tous, il comptait bien en profiter pour mettre le feu aux poudres. Il lui restait à démontrer la complicité des deux amants dans une affaire montée aux dépens des intérêts de la boîte. L’amabilité du directeur à son égard constituait un atout sur lequel il était certain de pouvoir compter. Jean se voyait déjà en super-héros revenu pourfendre sans pitié les deux malfaiteurs. Il assouvirait sa haine envers Georges, ce jeune collaborateur qu’il avait formé et qui maintenant se rendait indispensable auprès des instances de la boîte afin de le pousser dehors. Une façon de promotion canapé. Quel bel enfoiré celui-là !
Toujours assis dans sa voiture dans l’attente que ses idées bouillonnantes se remettent en place, il entendit derrière lui le cliquetis de pas féminins. Il paria pour des talons hauts. C’était Sylvie qui se dirigeait sans doute vers sa voiture. Il lui fit signe, ouvrit sa porte et alla vers elle, vers le grand sourire qui l’accueillait. C’était, il en convint une fois de plus, une magnifique créature qui lui fit une bise :
— Je suis contente de te rencontrer, tu as vu le DRH ?
— Oui, Sylvie. J’ai vu Patrick Vallin et je ne suis pas au meilleur de ma forme. Comme tu dois le savoir, je vais quitter la boîte à la fin du mois. Comme ça, après tout ce que j’ai donné !
— Je le connais ; ce n’est pas un sentimental ! Je suis désolée pour toi, mais je le savais…
— Par le grand boss, je suppose.
— Oui. Ce sont des décisions prises en accord avec le groupe étranger propriétaire de la maison. Mais, je soupçonne qu’il n’y a pas que ça.
— Que veux-tu dire ?
— C’est compliqué, pas pour une conversation de garage. Puis-je t’inviter à prendre un verre ? J’aimerais te parler un moment.
Jean hésita, puis entra dans le véhicule de la jeune femme qui démarra.
— Il vaut mieux qu’on s’éloigne un peu, dit-elle en sortant du parking. Les murs ont des oreilles même dans ce garage. Ce que j’ai à t’apprendre est très personnel. Le mieux serait de prendre un verre chez moi, ce n’est pas loin.
Jean ne répondit pas, il était embarqué. Il s’attendait à ce que Sylvie lui raconte un épisode de sa vie sentimentale, centre de tout pour une jeune et jolie femme célibataire. Il regrettait de s’être laissé embarquer car il en avait déjà trop sur le cœur. Il avait de l’affection et de l’amitié pour cette fille et il n’avait pas pu refuser son invitation.
L’intérieur était coquet, le salon composé de fauteuils modernes autour d’une table basse, des tableaux aux murs, une note de sensualité émanant de quelques sculptures modern style.
Un verre de whisky à la main, Sylvie attaqua tout de suite :
— Contrairement à ce qui se dit, je ne suis plus avec le boss depuis quelques mois. C’est un homme jaloux à la folie qui n’appréciait pas que je m’entende et plaisante avec d’autres personnes du genre masculin. J’en ai bavé.
— Combien de temps ça a duré entre Charles et toi.
— Ça faisait deux ans qu’on était ensemble, mais c’est fini entre nous.
— Je suis à mon tour désolé pour toi. Mais je suppose que tu gardes ta place dans la maison.
— Oui, en apparence rien n’a changé. Mais ce que j’ai à te dire te concerne, toi, et de très près.
— Je ne comprends pas.
— Excuse-moi, je vais être un peu brutale, mais autant que tu saches tout. C’est lui qui m’a quittée, peu de temps après la fête du nouvel an.
Jean ne voyait toujours pas en quoi il était concerné par la vie sentimentale du boss et de sa collaboratrice. Il restait néanmoins à l’écoute, la fixait en silence, étonné de cette confidence si éloignée de ses préoccupations. Sylvie aurait pu le croire impassible, en réalité il était fatigué et faisait beaucoup d’efforts pour paraître s’intéresser aux amours du directeur qui n’était plus le sien et à celles de cette superbe créature qui ne le serait jamais. Il rêvassait en admirant les jambes de son interlocutrice. Elle poursuivit sur sa lancée :
— Il a maintenant une liaison qui l’accapare tout entier et bien sûr qu’il veut pour lui seul. Il m’en a fait l’aveu quand il s’est séparé de moi. Ta femme est superbe.
Elle avait baissé la voix, gênée. Le visage de Jean exprimait toujours qu’il ne comprenait pas son rôle dans cette affaire.
— Ta femme, Jean. C’est ta femme ! Meunier m’a quitté pour elle. Je ne pensais pas devoir te le dire, mais il est allé trop loin, jusqu’à ton licenciement avec l’accord de nos acquéreurs. Tu comprends maintenant ? Je suppose que sa passion pour elle l’a poussé à tout faire pour éviter les occasions de te rencontrer. Je te dis, sa jalousie est maladive…
Jean croyait à la sincérité de Sylvie. Avant de penser à ce qu’allait devenir sa vie, il songea à son horoscope du matin. Les prévisions étaient exactes, mais elles n’avaient servi à rien.
Paul ZEITOUN
Nouvelle composée à partir d’un « cadavre exquis » avec la complicité avec Marie Joséphine, Véronique B. et Véronique D.
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