Porteur d’eau du Quercy à Paris de Jean-José Boutaric
454 pages
24 €
eBook : 12 €
4e de couverture
Au début du XIXe siècle, Joseph, petit paysan du Ségala quercynois, décida de monter à Paris pour gagner sa vie comme porteur d’eau.
Ce roman retrace le quotidien d’un petit métier bien oublié de nos jours, celui de porteur d’eau, ainsi que celui des gens modestes de la première moitié du XIXe siècle. Il relate l’énergie de ces enfants du Quercy et de l’Auvergne qui, travaillant dur en économisant farouchement, se constituèrent un revenu suffisant afin d’assurer le bien-être de leur famille et la sécurité de leurs vieux jours.
Interview
Qu’est-ce qui vous pousse à écrire ?
J’aime écrire depuis que j’ai appris, tout jeunot, à le faire, grâce à la bienveillante attention de mes parents. Mes premiers contes remontent à mes huit ans, inspirés par un voyage à Paris (le manuscrit : « Contes d’ici et d’ailleurs » a hélas disparu lors d’un cambriolage (une perte inestimable pour la littérature française…) et ce fut toujours avec plaisir que je rédigeais mes rédactions, en primaire, puis mes narrations, au lycée. Je suis d’ailleurs très reconnaissant à mes professeurs de Français, au lycée Edmond Perrier, à Tulle, pour la qualité de leur enseignement.
Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’est un vœu pieux remontant à mon enfance (cf. la préface). J’ai voulu, d’abord, écrire d’autres livres pour forger mon style, considérant, que, bon ou mauvais, je me devais de servir de mon mieux le souvenir de mes ancêtres quercynois. J’ai consacré plusieurs décennies à compiler la documentation ad hoc et, finalement, bien que ne me sentant pas encore vraiment prêt (mais l’est-on jamais), je me suis lancé dans cette rédaction, quasi totalement romancée quant à mon héros, mais basée sur des faits tant inédits que réels.
Comment vous en est venue l’idée ?
Ainsi que je l’ai exprimé dans ma réponse à la deuxième question, l’histoire de cet ancêtre – dont seuls quelques éléments m’avaient été racontés – m’a toujours interpellé, comme on dit à l’heure actuelle. Puis je me suis rendu compte que si la littérature ne met en scène, en général, que des personnages célèbres, elle néglige bien souvent de prendre pour héros des gens modestes dont le quotidien est, en somme, celui de la grande majorité d’entre nous. En particulier, ces sympathiques porteurs d’eau qui ont gravi des milliers de kilomètres d’escaliers pour abreuver durant des siècles des millions d’individus dans le monde entier, ont quasiment disparu de la mémoire collective – dont le souvenir et la reconnaissance, hélas, ne sont pas les meilleures qualités…
On en parle
Ils parlent du « Porteur d’eau » de Jean-José Boutaric lire l’article(30/10/18)
Très bel article dans La vie quercynoise sur « Porteur d’eau, du Quercy à Paris » de Jean-José Boutaric (10/10/18)
Très bel article dans « La vie Quercynoise » sur « Porteur d’eau du Quercy à Paris » de Jean-José Boutaric » (29/6/18)
Interview de Jean-José Boutaric sur France Bleu Toulouse à propos de son livre « Porteur d’eau » (31/3/18) ITW(1)
Interview de Jean-José Boutaric sur France Bleu Toulouse à propos de son livre « Porteur d’eau » (31/3/18) ITW(2)
3e journée d’interview de Jean-José Boutaric sur France Bleu Occitanie pour son livre « Porteur d’eau » (3) (2/4/18)
4e journée d’interview de Jean-José Boutaric sur France Bleu Occitanie pour son livre « Porteur d’eau » (4) (3/4/18)
5e journée d’interview de Jean-José Boutaric sur France Bleu Occitanie pour son livre « Porteur d’eau » (5) (4/4/18)
La dépêche publie en pleine page un article sur « Porteur d’eau » de Jean-José Boutaric (7/1/18) Merci à Leaticia Bertoni
Le journal de Brunoy met Jean-José Boutaric à l’honneur avec son roman « Porteur d’eau » (2/1/18)
La Dépêche du Midi se fait l’écho de la parution de « Porteur d’eau » de Jean-José Boutaric ((21/12/17)
Occitanie tribune se fait l’écho de la sortie du « Porteur d’eau » de Jean-José Boutaric (9/12/17)
Interview de notre auteur Jean-José Boutaric sur RCF (8/10/19)
Témoignages
Je viens tout juste de passer ma journée d’hier à « dévorer » le roman « Porteur d’eau ». Comme je m’y attendais, une fois commencé je n’ai pas pu m’arrêter et il m’a fallu aller jusqu’au bout, quitte à bien écourter la nuit !… Qu’importe …à la retraite on peut prendre un peu de bon temps !…Je tenais à te faire partager le réel plaisir que j’ai eu au travers de ces pages me faisant vivre ce que fut le quotidien de ceux qui nous ont précédés, dans ces lieux qui nous sont si chers et si familiers. Bien sûr il s’agit d’un roman, mais tellement proche de la réalité de cette époque qu’au fil des pages on croirait voir défiler devant nos yeux un véritable film documentaire !!! C’est vraiment cela qui, pour moi, fait la magie d’un très beau et bon roman ! Quel bel hommage rendu ainsi à tous ceux qui nous ont ainsi précédés !Quelle minutie et précision dans les détails apportés et que d’heures de recherche cela représente pour collecter autant de documents sur une époque, sur une profession inconnue de nos jours !
Claire
Tout au long de ce passionnant roman extrêmement instructif qui m’a particulièrement émue, l’auteur nous livre avec verve et humour un vaste et très intéressant panorama de la vie quotidienne des Français au XIXème siècle, en Province ( Quercy, Auvergne) et surtout à Paris.
En suivant le parcours de Joseph, le héros, petit quercinois et ancêtre de l’auteur, un homme à la forte personnalité et au caractère très attachant, nous découvrons son exode à pied et en diligence, son métier : Porteur d’eau, difficile et exténuant, les inégalités dans la société, les quartiers populaires de la capitale, les fontaines et adductions d’eau, la pollution, les épidémies, les conditions de vie de ces petites gens, les logements et usages de l’époque… décrits avec une grande précision et beaucoup de réalisme de façon extrêmement vivante (on remarque au passage de très intéressantes notes au bas des pages).
Fruit d’un énorme travail de recherche et d’une impressionnante documentation, voilà un ouvrage très instructif, remarquablement structuré, d’une écriture très sensible, où descriptions réalistes et dialogues agrémentés d’expressions imagées, parfois en Patois, se marient subtilement
Bravo et un grand merci à l’auteur pour son magnifique ouvrage, à lire absolument.
Belle critique !